Bob, Bobby, Michel, André et les familles éprouvées
La Vie est ainsi faite que nous perdons de vue des gens formidables qui ont marqué pour toujours des périodes au cours desquelles leur fréquentation s'est avérée une source de réjouissances plus agréables les unes que les autres. À telle enseigne que Bob et Alice sont vite devenus " oncle " et " tante " pour mes frères et moi qui attendions fébrilement leur visite annuelle de la veille du jour de l'An, à Anjou, en compagnie de Bobby, mon inoubliable chum d'enfance, de Michel et d'André. Ce rituel de fin d'année, alors que la famille Dupras se rendait à Piedmont, était suivi de visite de la nôtre durant l'année à Sherbrooke, sur le boulevard Portland. Chaque fois, nous appréciions le calme, la douceur, la bienveillance, la générosité et, surtout, le sourire lumineux de " tante Alice ". À l'heure du départ de cette femme merveilleuse, je tiens à adresser mes sincères condoléances à oncle Bob, à Bobby, à Michel, à André et aux familles éprouvées en partageant avec eux cette pensée d'un auteur qui a écrit un jour : essayez de quitter la terre en la laissant un peu meilleure que vous ne l'avez trouvée; vous pourrez mourir heureux en pensant que vous n'avez pas perdu votre temps et que vous avez fait de votre mieux. Si une personne incarne admirablement la pertinence de cette leçon de vie, c'est bien tante Alice dont le souvenir chaleureux et ému demeurera, j'en suis convaincu, une précieuse source de réconfort, voire d'inspiration pour tous ceux et celles qui ont eu le bonheur et le privilège de la connaître.