Chère Colette,
Quand enfin je t’ai retrouvée à Drummondville, j’étais très heureuse mais aussi très triste de ta situation, de ton état de santé. Tu as été pour moi, la grande sœur que je n’ai jamais eue. Nous nous sommes entraidées mutuellement à chaque fois que l’une ou l’autre avait besoin. Mais nous avons eu aussi beaucoup beaucoup de plaisir ensemble, avons beaucoup rigolé, danse, mangé, parlé, parlé, parlé.
J’ai eu la chance de te serrer dans mes bras deux fois après t’avoir retrouvée et ça m’a fait un grand plaisir de partager quelques heures avec toi à chaque fois.
Cependant, autant je suis peinée de ne plus pouvoir te visiter, autant je suis heureuse que tu dois délivrée de ce corps malade qui te limitait tant, toi qui a toujours été si active, pleine de vie et de projets et toujours si belle et accueillante.
Tu restes dans mon cœur ma bonne chérie. Aujourd’hui je célèbre mon anniversaire mais nous aurions célébrer le tien le 11 décembre prochain. Dix ans nous séparaient mais nous étions très très proches de cœur. Nous ne nous sommes jamais chicané. Je t’aimais, je t’aimes et je t’aimerai toujours ma belle Colette d’amour. AUREVOIR ma chérie! Je te portes dans mon cœur.