La famille Fournier
Il fût mon premier professeur de littérature au cegep de Sherbrooke. À chaque que je vois des fiches lignées 4x5, j'ai une pensée pour mon professeur, sa passion, ses récits, ses contes et ses nouvelles. Au revoir maître !
FOURNIER, Georges-Vincent
1942 - 2024
Au CHUS Hôtel-Dieu, le 21 novembre 2024 à l’âge de 82 ans, est décédé monsieur Georges-Vincent Fournier. Il était le fils de feu Louis-Philippe Fournier et de feu Zoé Boivin.
Monsieur Georges-Vincent Fournier laisse dans le deuil son fils Antonin-Xavier Fournier (Marie-Claude Roy), ses petits-enfants Éléonore Fournier, Louis-Joseph Fournier et Constance Fournier, la mère de son fils Marie-Claire Vaillancourt, ses sœurs Marcelle Fournier (Jean-Marie Gauthier) et Thérèse Fournier de même que ses cousins, cousines, neveux, nièces et amis.
Georges-Vincent nous a quitté avec une grande sagesse et beaucoup de sérénité. Fidèle à ses convictions profondes, il a demandé à recevoir l’aide médicale à mourir afin d’éviter ce que Chateaubriand nommait « le naufrage de la vieillesse ». Lucide et vif jusqu’à son dernier souffle, il a pris le temps d’embrasser très fort ses petits-enfants avec qui il a su développer une relation intime et profonde au cours des 18 dernières années de sa vie.
Il aura laissé sa marque comme professeur de littérature au cégep de Sherbrooke où il reçut le prix « carrière remarquable » à sa retraite en 2002. Auteur de nombreux manuels et de deux ouvrages sur les idéologies au Québec, il aura influencé durablement plusieurs générations d’étudiantes et d’étudiants à qui il a eu la chance d’enseigner. Coopérant au Gabon (Libreville) au début des années 1970, il aura vécu là une expérience fondatrice qui lui a permis de découvrir avec beaucoup de bonheur les us et coutumes d’un pays pour lequel il conserva toujours une affection particulière.
La famille recevra les condoléances à l’église Perpétuel-Secours (905, rue de l’Ontario, Sherbrooke) samedi le 14 décembre 2024 à compter de 10h. Un service religieux aura lieu à 11h.
12 messages reçus
Famille Fournier
GV, comme on l’appelait, fut un professeur marquant. Il était théâtral, caustique et surtout, d’une exigence généreuse. Je me rappelle surtout de son cours sur la stylistique française. En un mot, c’est grâce à lui que j’ai appris à écrire. Les leçons apprises auprès de lui me servent encore tous les jours. Et c’est un héritage inestimable. Merci à lui, mes condoléances à toute sa famille
Famille Fournier
Je suis affligé par l'annonce de ce départ. M. Fournier a été un enseignant de littérature dont ma mère me parle encore ; pour ma part, j'ai eu le privilège d'apprendre (et d'apprécier) la politique auprès de son fils, Antonin. L'expression de mes condoléances les plus sincères à lui et tous les proches affectés.
Famille Fournier
Mes sympathies à la famille
Que mon soutien
réchauffe votre coeur
Famille Fournier
Oui, certainement un des enseignants les plus marquants de mon parcours au Cégep de Sherbrooke. J'ai encore en tête son rire lorsqu'on lui offrait un mot d'esprit. Je le revois aussi assis « en indien » avec nous dans le bosquet derrière le Pavillon 4 que la direction menaçait alors de raser. Georges-Vincent portait cravate et veston, mais semblait tout à fait à l'aise d'être assis là, souriant, avec ses étudiants en jeans et espadrilles. Le bosquet est toujours là, signe que ce type de détermination paye parfois...
Antonin
Georges a été un super voisin pendant quelques années sur De Vimy.
Je garde de bons et chaleureux souvenirs
Sincère condoléances a toutes votre famille .
Martine
Antoine et famille
Repose en Paix Georges-Vincent! Tu a été pour moi un prof très inspirant! Sois bien sûr que tu as laissé une bonne trace.
Bon courage à la famille. Je suis de tout coeur avec vous.
Une ancienne étudiante
Lynda Richardson
Antonin
Mes sincères condoléances Antonin
Georges-Vincent Fournier professeur de littérature émérite,Mathieu et Jean- Guillaume se joignent à moi
Famille Fournier
Sincères condoléances à la famille de Georges-Vincent, à ses proches et à ceux et celles qui l'ont accompagné sur les ailes du temps.
Nous étions amis en ces vibrantes années soixante de tous les possibles. Georges-Vincent était un homme de conviction nourrissant avec intensité ses engagements, ses révoltes et ses passions. Il reste bien présent dans ma mémoire avec ces "amis qui ont été trop clairsemés (et que) le vent a ôtés" , comme lui aurait chanté son pote Rutebeuf.
Antonin et toute la famille
Cher Antonin, j'ai été vraiment désolée et attristée d'apprendre le départ de ton père. Perdre un parent est toujours une épreuve tellement douloureuse. Toutes mes pensées se tournent vers toi et toute la famille. Je vous offre mes plus sincères sympathies.
Que mon soutien
réchauffe votre coeur
Antonin, Marie-Claude et les enfants
Mes sincères condoléances à toute la famille. J'ai bien connu Georges, collègue au Cégep. La première fois que je l'ai rencontré, il m'avait pris sur le pouce ! Il m'avait raconté qu'il arrivait d'Afrique et parlé de son expérience. J'avais été fortement impressionné par sa prestance et son élocution remarquable. Au cours des années, je n'ai pas eu l'occasion d'échanger avec lui très souvent, n'étant pas dans le même pavillon, mais chaque fois c'était une rencontre enrichissante. Un autre grand professeur parti trop vite.
Bruno Landry
Ses étudiant.e.s orphelin.e.s
Oui, GéVé, notre roi George V s'est éteint, mais pas la flamme d'un français châtié qu'il nous a transmise. J'ai encore quelques fiches de couleurs, moi aussi, d'une définition d'un mot inconnu ou alors une citation de Camus ou de Boileau. Comme Alex, c'est surtout son cours de stylistique qui s'est imprimé en moi et je m'agace à la moindre petite redite ou l'utilisation trop proche du même mot... Pour un travail, il nous avait commandé des néologismes de notre crû. En voici un qui lui rend hommage par la bande:
PÉDISCRIRE: v. 1* Vx. Écrire avec le pied.
2* Mod. Écrire comme un pied. "Grâce à moi, ces étudiants en stylistique ne pédiscriront plus". (Georges-Vincent FOURNIER).
Son rire tonitruant résonnera encore longtemps dans ma mémoire...
